Préhistoire

Création 2015
 

 
Spectacle jeune public à partir de 5 ans
 
Raphaël THIBAULT : jeu sur scène, ombres et lumières 
Manu WITTER, Manu MAISETTI, David BARRE: compositions musicales enregistrées (arc en bouche, guimbarde, didjeriddo, métallophone, congas, lithophone...)
Ephia GBUREK et Stéphane RAVEYRE: aide à la mise en scène
 
Prochaines représentations en 2025- 2026:

- le 14 mars à l'école de Grézieu (69)

- du 21 au 25 mars au théâtre de l'Ile Ô à Lyon

- le 17 mai au Musée d'Histoire et d'Archéologie de Beaucaire (30)

- le 6 juillet au Vaisseau de Strasbourg (67) 

- les 16 et 17 octobre dans la programmation culturelle de St-Genest-Lerpt (42)

- les 5 et 6 novembre à la médiathèque de Harnes (62)  

- le 8 novembre au MuséoSeine de Rives-en-Seine (76)

- les 15 et 16 janvier 2026 à l'Espace Culturel St-Marc de Lyon


Synopsis
Un scientifique dans son laboratoire fait des recherches sur les origines de l'homme. Sans prononcer le moindre mot, il raconte par les actions, les images et la musique, les premiers jeux de l'humanité : laisser son empreinte, dessiner un animal, frapper un rythme, faire résonner l'écho, jouer avec son ombre. Il retrace sur grand écran la faune et la flore de temps millénaires et recrée une scène de chasse. Fasciné par les peintures rupestres, il cherche à comprendre ce qui a poussé l'homme de Cro-magnon à dessiner sur des parois rocheuses et reproduit lui-même, à partir de sable, d'eau et d'argile, les symboles de la préhistoire.


Note d'intention
Préhistoire est un spectacle qui interroge la naissance de l’art avant même que ce terme ne renvoie vers ce à quoi nous l’associons aujourd’hui. Le chercheur-manipulateur, à la vue du public, triture la matière pour nous faire voyager vers une époque lointaine, des premiers signes de vie sur terre jusqu’à l’apparition de l’écriture. S‘appuyant sur deux rétroprojecteurs pour diffuser des images sur un écran de 6 mètres par 4, il utilise des matériaux bruts pour nous replonger dans le passé. Dessins de sable, pochoirs d’animaux, instrument en os, sculpture d’argile, masque végétal, mélanges d’eau, d’huile et de colorants recréent « le bain
primordial ».

Le spectacle fait également référence à deux des plus grandes découvertes de l'humanité : le feu et l'écriture ; le feu par l'action d'entrechoquer deux pierres (silex et marcassite) ; l'écriture par la déclinaison de symboles qui aboutira aux lettres de notre alphabet actuel.

Outre les jeux visuels, un travail approfondi de la musique a été mené par des musiciens durant le processus de création du spectacle. Mêlant sonorités bruts et instruments, la musique invite au voyage et facilite l'entrée dans l'univers de la préhistoire.
Pierres sonores, percussions de tambours, arc-en-bouche, guimbarde, didgeridoo, métallophone, cymbale, façonnent des ambiances sonores propices au voyage et à l'enchantement.
 
Article universitaire
"A partir d’éléments très concrets, très matériels (de l’eau, de l’huile, de l’encre, du sable, de l’aspirine), Raphaël Thibault nous donne à voir de manière poétique le « bain primordial », cet espace liminal par excellence, défini par l’indifférenciation et la potentialité féconde – en nous montrant l’apparition et l’agglomération des premières cellules, les métamorphoses des premiers organismes multicellulaires, et le développement des plantes aquatiques et des premiers animaux marins. Il s’agit donc réellement ici de partir de la matière brute et, grâce à la traversée de la lumière, d’en faire du vivant, en s’appuyant sur les projections perceptives et imaginatives des spectateurs. Cette hybridation n’est d’ailleurs pas sans rappeler les figures anthropozoomorphes ou  thérianthropes que l’on retrouve parfois dans les représentations paléolithiques, à l’exemple de la figure de la grotte des Trois-Frères, ou de l’homme-lion de Hohlenstein-Stadel. Ainsi, le cycle de métamorphoses de ce hibou, d’abord façonné à vue par le manipulateur, puis utilisé comme silhouette d’ombres, et porté pour danser, est une métaphore puissante de ce dialogue omniprésent entre l’animé et l’inanimé, où le travail de la lumière révèle autant qu’il dissimule et vient troubler les frontières entre humain et non-humain."
                                                        tiré de l'article: "un montreur d'ombres aux prises avec la matière: métamorphoses lumineuses et présences inquiétantes dans le spectacle Préhistoire de la Compagnie Scolopendre"  par Samuel Lhuillery, docteur en études théâtrales, Université Sorbonne nouvelle, à l'occasion de la journée d'études du labo CEAC programme de recherche Lumière de spectacle "La lumière dans le pensée et les pratiques marionnettiques - Université de Lille - le 27 novembre 2024



FICHE TECHNIQUE
Accueil : 2 personnes (1 comédien et 1 régisseur)
Espace scénique nécessaire :
6 mètres d'ouverture, 5 mètres de profondeur, 4 mètres de hauteur
Contraintes techniques :
Noir dans la salle
prise secteur 220V/50Hz
Décor, son, lumières : fournis par la Compagnie
Temps d’installation : 1 journée en théâtre, 3 heures en lieux non dédiés (version légère)
Temps de démontage : 2 heures en théâtre, 1,5 heure en lieux non dédiés
Durée du spectacle : 45 minutes
(+ un temps d'échange avec le public après la représentation)
Jauge maximale : 150 personnes


Orientations pédagogiques

Ce spectacle propose une approche originale du thème de la préhistoire pour les enfants. Il est l'occasion d'aborder des techniques d'arts plastiques ludiques telles le modelage à l'argile, le pochoir, les jeux d'ombres... Une façon aussi de rencontrer les animaux préhistoriques : mammouths, lions, rhinocéros laineux, aurochs dont les nombreuses représentations rupestres seront de bons supports d'apprentissage du dessin et de la peinture.
Aussi, un dossier pédagogique est disponible sur demande pour aider l'enseignant à orienter son approche thématique.

                                                                                                                                 
 
 
Atelier autour de la Préhistoire             

Les enfants voyagent dans le temps pour redevenir des hommes préhistoriques. Ils sont les premiers artistes de l'humanité.

Création d'un personnage chimérique

Modeler une forme en argile, mi homme, mi animal, mi végétale… y ajouter des éléments en bois, plantes, cailloux.… Ou bien un outil, une arme, tout objet ayant pu être fabriquée durant la préhistoire.


Dessiner un paysage à partir de sable et d'argile

Créer un paysage de sable sur un transparent qui sera rétroprojeté ensuite. Ajout de couleurs à l'aide de colorants alimentaires... Ajouter de plantes (fougères, graminées...). Dessin d'animaux préhistoriques, de mains négatives...


Se mettre en scène - créer un tableau vivant

Dans le décor de grotte, trouver sa place ainsi que celle de sa sculpture. Trouver une relation entre soi et l'objet préhistorique. Jouer d'une posture. Exemple du chasseur aux aguets face à sa proie.