LIVRES ALORS !

Théâtre d'objets et de marionnettes
Spectacle tout public à partir de 3 ans 

 

Scénographie et marionnettes : Raphaël THIBAULT 

Jeu sur scène : Ephia GBUREK et Raphaël THIBAULT

Musique : distribution en cours

Création lumière et aide à la mise en scène : Stéphane RAVEYRE 


EN COURS DE
CRÉATION (automne 2026)
PRODUCTION : Cie Scolopendre
COPRODUCTION : La Fab-Ka
ACCUEIL EN R
ÉSIDENCE : du 9 au 13 juin au Théâtre Le Verso, Saint-Etienne / du 8 au 12 septembre à la MJC Les Passerelles, Montrond-les-Bains , / du 10 au 14 novembreThéâtre Municipal d'Yssingeaux / du 17 au 21 novembre au Musée du Chapeau, La Fabrik, Chazelles-sur-Lyon / du 19 au 21 janvier 2026 à la Maison de la Culture Le Corbusier, Firminy

Avec le soutien de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes

 

 


 

 Note d’intention

Lors de l'année 2025, la Compagnie Scolopendre démarre une expérimentation scénique autour de l'objet livre. De cette recherche naitra un spectacle à destination du jeune public, intitulé : Livres alors !. L'objectif de ce projet est de faire découvrir aux enfants le livre comme objet sensoriel et merveilleux avant qu’il ne devienne l’objet d’apprentissage imposé par l’école.


Pour Livres alors !, la compagnie Scolopendre convoquera Ephia GBUREK, danseuse, dont le travail s'articule autour des rapports entre le corps et l'objet, et Raphaël THIBAULT, marionnettiste et scénographe. Leur collaboration se concentrera à cette occasion, sur le livre dans sa forme et sa physicalité et non pour ce qu’il contient. Le bibliothécaire Michel Melot écrit : « L’intérêt propre du livre n’est pas dans son contenu, puisque celui-ci, textes et images, se retrouve intégralement sur l’écran ou sur tout autre support. C’est bien évidemment dans sa forme matérielle qu’il faut chercher ses vertus propres. » Les recherches de la compagnie Scolopendre vont creuser autour de cette forme qui se déplie entre nos mains pour ouvrir nos imaginaires.

 

A l’origine, le livre est un objet organique fait de peau et de papier, donc à la fois animal et végétal. Dans le vocabulaire des relieurs, on parle de la tète, du dos, du corps, de la coiffe et des nerfs d’un livre. Notre point de départ est un rapport sensible au livre.

 


 

Quand on regarde quelqu’un en train de lire, on peut voir le livre comme un prolongement du corps. Comment le livre nous invite à faire corps avec lui? Quels sont les gestes et postures reliés à l'acte de lire? Que fait le corps en présence de ce curieux objet qui s'ouvre et qui nous invite à le parcourir, mettant en mouvement notre pensée et notre imaginaire? Comment faire sentir qu’avant d’être une activité intellectuelle, lire un livre est une activité physique qui peut impliquer le corps entier, faite d’affects, de perceptions sensorielles et de rêveries? Les adultes, comme les enfants, manifestent un rapport sensible et matériel au livre. Ce rapport poétique entre corps et livre mérite d'être mis en avant et même revendiqué à notre époque où tout tend à être dématérialisé.

 

Chuuuuut ! ...une histoire muette
| synopsis

Dans un univers fait de livres, un bibliothécaire ordonne, classe, répertorie, enregistre, inventorie. En soutien à ce travail titanesque, une jeune assistante l'aide. Cette dernière – à cause de son amour pour les livres – manque de constance dans son travail et se laisse avaler par un des ouvrages qu’elle est censée ranger. Une clochette a beau la ramener ponctuellement à sa tâche, elle a tôt fait de replonger dans un livre, mettant le bibliothécaire dans un grand désarroi. Dans ce duel incertain, un troisième protagoniste entre en scène : le livre lui-même. Prenant vie comme par enchantement, un livre puis deux, trois, cinq, dix et plus vont leur suggérer d'autres façons de ranger : un rangement "livre comme l’air". Un rangement ouvert au merveilleux et à la chimère.
Cette histoire sans paroles sera racontée par le corps, le livre-objet et le livre-marionnette : une dramaturgie qui s’appuie sur des métaphores d’images et une musique sur mesure.